Salut !
J’espère que tu vas bien 😉
Tu sais ce qui est génial avec cette newsletter ? Elle me prend 5 à 6 heures par semaine… pour un résultat que la plupart des gens liront en diagonale.
D’un point de vue stratégique… ça pourrait paraître complètement con ! (Ce qu’un coach business considérerait comme une « erreur »).
En termes d’efficacité pure, c’est à peu près comme une mouche qui se cogne contre une vitre. Sauf que moi, je le fais en conscience, parce que je sais pourquoi je le fais
Je pourrais vendre des programmes à 500 personnes, enchaîner les posts avec ChatGPT, claquer de la pub à gogo.
Ce sont de bons outils hein, mais pas forcément pour tout le monde.
Moi, j’adore ce que je fais et comment je le propose. Cette soi-disant « erreur » est choisie. Et je vais t’expliquer pourquoi ça peut changer pas mal de choses pour toi si tu décides de la faire aussi.
Cette semaine, l’étude de cas, c’est moi. Et les personnes que j’ai accompagnées la semaine dernière sur cette obsession de faire « ce qui marche » au détriment de ce qui les rend heureux dans ce joyeux bordel entrepreneurial.
Etude de cas : Le piège du temps investi (ou comment j’ai donné 60h de ma vie à des apéros)
En dehors de ma Newsletter, j’ai fait plus de 60 heures d’apéro coaching gratos pendant des années. Parce que ça rejoignait mes convictions : le lien, la confiance, l’entraide. Et accessoirement parce que j’aime bien boire des bières en parlant de communication.
Bien sûr que des gens m’ont contacté suite à ça.
Alors pourquoi je dis que ça pourrait paraître “con”, tout ce temps et cette générosité ? Pas parce que c’est inutile, loin de là.
Mais parce que, sans cadre, le plaisir peut vite te bouffer tout ton temps et flinguer ta rentabilité.
Moi, je le fais en conscience, parce que ça me ressemble et franchement, j’y ai toujours trouvé mon compte, même si, avec cet état d’esprit, c’est pas demain la veille que j’aurai une Porsche !
Dans ma stratégie, l’objectif c’est que ça aide, et que si à un moment donné ça coince, ils pensent à moi, qu’ils aillent sur mon site et éventuellement qu’ils me contactent.
Certaines personnes m’ont contacté plus d’un an après le premier visionnage, ou carrément après avoir tout vu. (Du coup j’ai condensé tout ça dans un Révélateur Gratuit, pas un programme, juste une synthèse claire pour éviter de s’y noyer).
Le soucis, c’est quand le plaisir te bouffe tout ton temps sans retour concret, c’est le remplissage de ton frigo qui devient un problème.
La clé, c’est pas de tout calculer, ni de tout donner. C’est d’accepter que ton plaisir doit avoir une forme, un cadre et un objectif clair.
Quelques exemples du Débrief du Jeudi
La semaine dernière, on a travaillé avec quelqu’un qui était naturellement à l’aise pour aller vers les gens, échanger, créer du lien en local. On a structuré une stratégie de partenariats et de présence terrain plutôt qu’un site web ou des réseaux sociaux. Résultat ? Du plaisir et des clients qui arrivent naturellement.
À l’inverse, une autre personne se sentait vidée par le contact direct et les événements. On a renforcé sa présence en ligne : site, contenus écrits, pubs ciblées. Ça lui ressemble.
C’est ça le cœur du « plaisir stratégique » : trouver ce qui te correspond, pas appliquer une méthode universelle.
De son côté, Céline, naturopathe, adore créer du contenu : conseils, astuces, recettes. Le problème ? Ça lui prend un temps fou sans retour concret.
On a bossé pour construire quelque chose de cohérent : 80% de plaisir, 20% de stratégie consciente. Continuer le contenu gratuit avec un fil rouge clair vers son accompagnement de 3 mois. Proposer des ebooks. Et surtout : rendre accessible et attractif ce qu’elle propose.
Si tu postes des recettes géniales mais que personne ne sait ce que tu fais vraiment, t’as juste fait un joli stand au milieu du désert.
Le replay en intégralité des Etudes de cas ici pour les abonnés (Nous rejoindre).
La question qui dérange
Est-ce que tu passes ton temps à faire des trucs que tu adores, créer du contenu, aider gratuitement, partager ton expertise, mais qui ne remplissent pas ton frigo ?
Le plaisir seul ne paie pas les factures, mais la contrainte seule te ruine moralement.
Le juste milieu, c’est de créer un système où ton plaisir attire naturellement ce qui te fait vivre.
Et ça dépend de ce que tu veux. Je sais que je ne deviendrai pas millionnaire avec mon système. Mais je m’en fous. J’ai envie que mon quotidien me plaise, m’épanouisse, et ma manière de travailler aussi.
La rentabilité, c’est l’équilibre entre ce que tu gagnes et comment tu le fais. Pas uniquement les chiffres sur ton compte bancaire.
Court terme vs long terme : les deux vitesses
Tout ce que je viens de raconter, c’est du long terme. Du lien, de la confiance, de l’humain. Ça prend du temps.
Mais tu connais très bien cette sensation, non ? Cette recherche frénétique de solution quand t’es à bout. Quand l’argent manque et que tu dois trouver une solution. Maintenant.
On a tous eu ce truc-là. Et c’est exactement là que les pubs bien ciblées tapent juste : une pub Meta avec une proposition claire et un lien pour prendre rendez-vous, ou une pub Google qui t’affiche en premier quand quelqu’un cherche ton service. C’est basique, direct, efficace.
Le reste, les avis, le réseautage, la création de contenu, ça prend du temps. Mais c’est là que tu construis du solide.
Pourquoi j’ai arrêté les programmes tout faits (et pourquoi je dors mieux depuis)
Je vais être cash : les programmes tout faits, c’est rentable. Surtout pour celui qui les vend. Y’a des gens qui ont bâti des empires comme ça. Respect.
Le problème c’est de savoir si c’est vraiment adapté à ton besoin au vu de l’investissement. Je compte plus le nombre de personnes qui m’ont contacté après avoir lâché des sommes folles pour pas grand-chose. Pas de filtres à l’entrée, de belles paroles, et une grosse ristourne si tu achètes dans les 24h.
Pourquoi demander des milliers d’euros sur un truc dont t’es pas sûr que c’est adapté à la personne ? Je n’ai jamais été à l’aise avec ça.
« Oui mais JP, tu dois donner de la valeur à ce que tu fais (en plus les gens pensent que c’est super quand c’est cher). »
Mouais.
« Ton mindset n’est pas bon. »
Bah merde… Je ne cherche pas à développer mon CA au détriment des gens. Fais une soirée avec moi devant une coupure pub, tu vas comprendre pourquoi vendre des trucs à des gens qui n’en ont pas besoin en jouant sur leurs émotions et leur biais, ça me fait péter les plombs.
Pas pour rien qu’en développement d’activité j’ai décidé de ne faire que des accompagnements sur-mesure.
Ce que j’ai choisi, ça demande parfois de tenir bon, de croire à son modèle même quand c’est plus lent à décoller. Mais avec le temps, ça s’aligne, ça tient debout, et je me reconnais dans ce que je construis
Des heures à écrire une newsletter plutôt qu’un copié-collé ChatGPT. C’est pas toujours simple. Mais je me regarde dans la glace.
J’y trouve mon équilibre et je suis heureux. Et c’est déjà beaucoup.
Et toi ? Tu fais quoi qui te rend vraiment heureux dans ta manière de bosser, de communiquer ?
Parce que le piège avec ce qu’on « devrait » faire, c’est qu’on peut perdre l’aspect du lien, de l’humain. Proposer ses services se transforme en méthode de conversion client stratégique.
Trop de gens sortent de ces programmes rincés, persuadés d’être « pas faits pour ça », alors qu’ils étaient juste mal orientés.
Si une méthode « qui marche pour tout le monde » ne marche pas pour toi, c’est pas toi le problème. C’est la méthode qui était pas faite pour toi.
Tout comme moi j’ai choisi ma manière de bosser, tu peux choisir la tienne. Celle qui te correspond et t’épanouit au quotidien.
Et ça, c’est le plus important selon moi.
Donc voilà. Je passe 7 heures par semaine à ouvrir une porte que la plupart ne voient pas.
C’est pas la plus rapide mais c’est la mienne, même si certains le jugerons comme stratégiquement débile. Mais au moins, quand je me regarde dans la glace, je me reconnais.
Et finalement, la vraie rentabilité, c’est pas de copier un modèle. C’est de te créer le tien.
Un système sur mesure, qui mélange qui tu es, ce que t’aimes, et ce dont t’as besoin pour que ça tienne debout.
Bref, ton cocktail à toi.
Rendez-vous jeudi à 12h30 pour le prochain Débrief du Jeudi.
C’est tout pour aujourd’hui, et c’est déjà pas mal !
A très vite 🚀
JP