Salut,

J’espère que tu vas bien !

Bon… Ma table de balcon en bois un peu fatiguée a pris feu aujourd’hui (véridique hein !). Sans briquet, sans barbecue, sans raison apparente. Petite combustion spontanée histoire de bien commencer la semaine.

La veille, ma machine à laver s’est bloquée avec un code erreur digne de Matrix. F06 clignotant comme un sapin de Noël défoncé.

J’étais là, café à la main, à regarder les flammes, en pensant à mon linge et en me disant : “Putain, même mes objets me donnent des leçons.”

Parce que pendant que je gérais ces trucs absurdes sans mode d’emploi, j’ai pensé à Sandrine (personnage fictif dont toute ressemblance avec une cliente que j’ai eue en coaching la semaine dernière est clairement assumée).

Info pratique avant de t’en parler : Si tu te rappelles mon mail de la semaine dernière, tu auras sans doute noté qu’aujourd’hui, j’ai ouvert les accès gratuit au Révélateur.

L’étude de cas de la semaine : Sandrine

Ça fait plusieurs années qu’elle s’est lancée, et franchement elle fait tout bien !

Bosse sur son site, prépare son discours, fait la liste des personnes à démarcher, participe à des réunions réseaux, sauf que, ça ne décolle pas, parce que…

Elle dit “non” à tout depuis un moment !

Aux collaborations qu’on lui propose, aux conférences ou encore aux projets qui la feraient évoluer.

Quand je lui ai parlé de faire de la pub pour avoir plus de visibilité même topo : “pas encore”.

La semaine dernière, je lui ai demandé : “Sandrine, qu’est-ce qui se passe quand quelqu’un te propose quelque chose, ou que tu t’imagines en train de faire de la pub ?”

“Je me dis que je ne suis pas assez compétente. Que je vais me planter.”

“Et après ?”

“Je dit non. Ou je dis “peut-être plus tard”. »

Sa peur n’est pas de rater. Sa peur était qu’on découvre qu’elle improvise probablement un peu, et qu’elle n’est pas l’experte parfaite qu’elle pense devoir être.

Des Sandrine, il y en a plein, et à tous les stades, du débutant au confirmé.

Celui qui refuse une mission parce que “ça sort de son domaine”.

Celle qui dit non à un podcast parce qu’elle “n’a pas encore écrit son livre”.

Celui qui reporte son site depuis 2019 parce que “les photos ne sont pas professionnelles”.

Tu vois exactement de quoi je parle.

La question qui dérange

Tu attends quoi exactement ?

Une formation de plus ? Un logo plus joli ? Le moment parfait ?

Non.

Tu attends de ne plus avoir peur. Sauf que ça n’arrive jamais.

Comme si moi devant ma table qui brûle spontanément et ma machine qui parle en chiffres, je devais avoir un diplôme en “Gestion des Objets du Quotidien qui Pètent un Câble”.

Sauf que Sandrine a commencé à bouger depuis quelques temps.

Elle a dit “oui” à une petite conférence il y a quelques semaines. Puis a proposé des séances gratuites au sein de son réseau. Puis à une collab.

Oui après oui, ça prend.

(Bon, pas encore prête pour les pubs mais j’ai bon espoir 😉💪)

Parce que ça sert à rien de l’attacher de force sur une scène en lui hurlant dessus “T’en as rien à fouuuuuutre ! Foooonnnnce”.

Je me rappelle ma première séance comme si c’était hier, j’étais pétrifié, mais c’était la première d’une longue série.

La première fois que j’ai fait des Ateliers, ou encore animé un stage de 2 jours, jamais autant transpiré de ma vie, l’enfer !

Ma première vidéo sur Youtube ? J’en ai pas dormi de la nuit…

10 ans après, j’ai animé des centaines d’heures de formation et lives sur internet, aidé des centaines de personnes, monté des formations en ligne.

Sauf que tout à commencé avec un premier petit oui, sans vraiment savoir si ça allait me plaire d’ailleurs. Puis un second…

Parfois, pour y arriver il suffit de répondre à cette simple question : qu’est-ce que tu ne fais pas depuis trop longtemps ?

(Bon et moi en attendant, je vais dire « oui » à une nouvelle table, et à un coup de fil cordial et plein d’amour au SAV de Darty).

Le conseil comm’ de la semaine

Tu connais la vendeuse qui te saute dessus avec son « vous cherchez quelque chose ? » avant même de franchir la porte ? Genre tu vois venir à 10km qu’elle va essayer de te refourguer son stock qu’elle n’arrive pas à vendre.

Et si je te disais que toi aussi ça t’arrive de faire ça ? Quand tu glisses « appelle moi » dans chaque post. Quand tu transformes chaque conseil en « si tu veux mon aide, je te reçois du jeudi au dimanche blabla… »

Je sais, c’est pas de la tarte, surtout quand on a besoin de remplir son frigo.

Mais essaie un truc la prochaine fois que tu croises quelqu’un ou que tu post un truc : Communique juste pour aider. Partage ton expérience, donne un conseil, raconte ce qui t’a sauvé la mise hier.

Essaie pas de convaincre mais juste d’être utile.

Parce que si quelqu’un a besoin de plus, il viendra. Sinon, tu auras quand même changé sa journée.

La question philo & posture de la semaine

Peut-on dire que notre job, c’est « d’aider les gens à être heureux » ?

J’ai entendu ça la semaine dernière, et parfois quand je vois mes péripéties j’ai un doute sur la faisabilité !

Blague à part, selon toi « être heureux » est-ce une promesse à faire ses clients ?

Réponds moi, je partagerai des réponses, et on en parlera la semaine prochaine.

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui et c’est déjà pas mal !

Avant de finir, je tiens à préciser une chose fondamentale…

Si tu sens que tu dois faire un feu de joie avec ta table de jardin suite à la lecture de ce mail, ou commencer à prendre l’apéro avec ta machine à laver, évite de dire « oui » quand même à tout et n’importe quoi hein. (J’avoue ça m’a tenté l’espace d’une seconde)

Rendez-vous Jeudi à 12h30 si tu es abonné aux Débriefs.

Sinon, porte toi bien et à la semaine prochaine !

PS : Si quelqu’un a des conseils pour expliquer à ma future table qu’elle doit pas cramer, je prends.

A très vite 🚀
​JP