La Newsletter du lundi
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Qui décide : toi ou le tractopelle ?

par | 1, Déc 25

Salut !

J’espère que tu vas bien 😉

Bon…. faut que je te parle du Black Friday et d’un tractopelle.

Oui je te vois en train de faire « Heinnnn ??? » derrière ton écran.

Imagine la scène : on est en fin novembre, les newsletters commencent à t’expliquer que « c’est LE moment pour acheter », tu scrolles un peu, tu vois que même les trucs qui t’intéressaient pas sont à -75%, et là ton cerveau il se met en panique.

Genre : « Purée, faut que je décide maintenant ou je rate une occasion en or. »

Pour moi ça a été un rétro-projecteur.

Oui, un rétro-projecteur (ne me demande pas pourquoi, même moi j’ai un doute).

Mais bref, il y avait une promo, et j’ai pensé : « Tiens, c’est le moment. »

Sauf que… t’as genre 47 000 modèles, avec certains qui affichent 1080p, d’autres 4K, y en a des petits, des gros, des bruyants comme un avion Ryanair en décollage.

Donc tu commences à lire les avis sur cinq sites différents, avec des mecs qui disent « c’est de la bombe » et d’autres qui disent « j’ai acheté ça et mon chat a déprimé ».

Tu demandes à ta copine, à ton pote ou encore à un inconnu sur les réseaux sociaux.

Et pendant ce temps… le tractopelle arrive.

Tu vois le truc ? Le gros engin jaune qui avance doucement vers toi.

Il te parle gentiment : « Allez, c’est maintenant…. les stocks s’épuisent…. le prix ne reviendra jamais… c’est une super opportunité. »

Et toi, comme un con, tu le regardes arriver avec le godet qui descend tranquillement vers ton compte en banque.

Sauf que, PAF la promo elle s’est barrée, la deadline c’est passée.

Et franchement ? Ça m’a arrangé.

Parce que là, sans la pression du tractopelle, je me suis posé une question toute bête : est-ce que j’en avais vraiment besoin tout de suite ?

Et la réponse, c’était clairement non.

Si je n’avais pas raté la promo, j’aurais acheté un truc à 200 balles à la va vite, probablement pas du tout adapté à ce que je voulais, je l’aurais gardé trois mois dans un placard en me demandant pourquoi.

Là, j’ai juste évité un achat con et honnêtement, ça me va.

Mais le truc dans tout ça, c’est que je me rends compte que tant que tu ne sais pas clairement ce que tu veux que ça soit dans ta vie, dans ton job, à chaque promo, à chaque pub qui passera, ce tractopelle reviendra te voir, encore et encore.

Sauf que il n’est pas toujours sous la forme d’un Black Friday non non, il peut être parfois beaucoup plus vicieux que ça, mais cette semaine je vais te livrer l’arme fatale pour t’en débarrasser.

Alors dépêche toi de la lire parce que ce mail s’autodétruira dans 10… 9… 8….7….

(Bon en vrai non, il va pas s’autodétruire, mais l’effet dramatique ça fait toujours son petit effet non ?)

Étude de cas : Quand tes mots disent l’inverse de ce que tu veux

Cette semaine au Débrief, j’ai bossé avec Cédric qui propose une formation en ligne.

Il sait ce qu’il fait, il est bon et son contenu tient la route.

Mais y avait un problème.

Sa page de présentation disait exactement l’inverse de ce qu’il voulait défendre.

Cédric, il veut surtout pas vendre du rêve mais être juste en montrant son expertise et en promettant quelque chose de réaliste.

Un truc qui marche vraiment, sans bullshit.

Sauf que les mots qu’il utilisait donnaient tout l’effet inverse.

Genre, il se retrouvait au même niveau que tous les vendeurs de miracle qu’il voulait justement pas être.

Et le pire ? C’est qu’il ne le voyait pas.

Enfin si, au fond il le savait, mais seul chez lui devant son ordi, impossible de prendre du recul là-dessus.

On a tout décortiqué ensemble et au bout d’une heure il est reparti avec trois axes clairs à travailler et tester.

Trois trucs qui sont beaucoup plus en accord avec ce qu’il veut faire, pas ce que les autres font mais ce que LUI veut défendre.

Son tractopelle à lui c’était pas une promo, c’était : « écris comme tout le monde, ça marchera mieux. »

Marie-Laure, elle a le même problème avec sa facturation.

Elle en a ras le cul (je cite). C’est lourd, c’est compliqué, elle aimerait bien un système plus automatisé, plus simple.

Mais seule chez elle ? Ça traîne dans un coin de sa tête comme mon rétro-projecteur.

Avec l’énergie du groupe et les pistes qu’on a pu lui donner au Débrief ? Ça bouge !

Et surtout, je lui ai dit un truc : il faut que tu décides VRAIMENT que ça doit changer et c’est là qu’on commence à chercher des solutions comme elle l’a fait avec nous.

D’ailleurs, c’est marrant parce qu’au début de ce Débrief jeudi dernier on a eu 2 abonnées qui nous ont partagé l’importance de cette prise de conscience que rester seul face à ses interrogations, ses difficultés qu’elles soient émotionnelles, stratégiques ou techniques c’est vraiment compliqué.

Elles l’ont dit toutes les deux. L’une ne cherchait pas du réconfort mais des gens qui vont lui dire les vraies choses. L’autre a envie de lancer son groupe de supervision, et elle sait qu’elle a besoin de ça pour avancer.

Pas pour le confort mais pour la survie professionnelle.

Parce que seul, tu peux avoir toutes les infos du monde, lire, regarder des tutos, suivre des formations.

Mais t’as personne pour te dire : « Attends, là tu te prends la tête pour rien » ou « Non mais regarde, tes mots ils disent exactement l’inverse de ce que tu veux défendre. »

Le replay en intégralité de l’Etude de cas ici pour les abonnés (Nous rejoindre).

La question qui dérange

Tu passes combien de temps à chercher comment faire au lieu de décider ce que tu veux vraiment et avec qui ?

Parce que c’est ça le piège. Tu lis, tu compares, tu analyses en te demandant quelle est la bonne approche, la bonne formule ou le bon positionnement.

Mais au fond t’as jamais décidé deux choses : ce que TOI tu veux vraiment, et avec qui tu veux le faire.

Et oui, décider, c’est pas juste choisir une direction. C’est aussi décider de se faire aider pour l’identifier, ou parfois de décider de ce qu’on veut et de s’entourer pour réussir à le faire.

Et si tu sais même pas ce que tu veux ? Bah justement, c’est pour ça qu’il faut en parler avec d’autres.

Parce que seul, tu peux tourner en rond pendant des mois. Avec les bonnes personnes ? La clarté arrive parfois en 30 minutes.

Conseil comm’ : La promo, opportunité ou piège ?

Bon, faut qu’on parle des promos.

Pas de bol c’est exactement le genre de décision où t’as pas de bonne réponse.

Imagine : « -50% sur l’arrêt du tabac ». Ou « Une dépression traitée, la deuxième offerte ».

Ça fait bizarre, non ?

D’un côté, ça peut déclencher la mise en action et c’est très bien, hein.

Si des gens en ont vraiment besoin et que le fait que ce soit moins cher peut les aider à y avoir accès, pourquoi pas !

D’un autre côté, certains le prendront pour tester sans réelle envie ou motivation (spéciale dédicace à toutes ces formations en ligne que tu as acheté sans les finir).

Ou pire, ça peut renvoyer une image complètement décalée par rapport à ton service.

Genre, si tu accompagnes des gens sur des sujets profonds est-ce qu’une promo ça sert ton image ? Ou est-ce que ça la dessert ?

Franchement, il n’y a pas de bonne réponse à cet endroit là.

Seulement un choix, une décision (encore).

Dans les deux cas, il y a des avantages et des inconvénients.

Faire une promo c’est pas mal ou bien, c’est juste une décision qui doit être alignée avec ce que tu veux défendre et l’image que tu veux renvoyer.

Le piège c’est de te laisser embarquer par ce que font les autres : « Tout le monde fait des promos au Black Friday, donc je devrais en faire une aussi. »

Bah non. Peut-être que toi, ça te correspond pas. Peut-être que ton service, il ne mérite pas d’être bradé.

Ou peut-être qu’au contraire, une promo bien pensée peut vraiment aider des gens à passer le cap.

Mais cette décision, tu peux pas la prendre en mode automatique mais tu dois te demander : en quoi ça sert ce que je défends ?

Question philo & posture : Décider que ça doit changer

Tu sais ce qui est fou ?

C’est que la plupart du temps les gens savent ce qu’ils doivent faire.

Cédric, il savait au fond que sa page ça collait pas.

Marie-Laure, elle sait qu’elle doit changer son système de facturation.

Mais ils l’ont pas fait avant de décider que ça devait vraiment changer.

Et une fois cette décision prise ? Ils ont demandé de l’aide.

Moi avec mon rétro-projecteur, c’est pareil. Tant que je décide pas vraiment si j’en ai besoin ou pas, l’idée va traîner.

Mais si je décide ? Genre vraiment ? Soit je l’achète, soit je passe à autre chose.

Mais au moins je sors de la boucle.

Concrètement ? Ça veut dire quoi décider ? C’est dire à voix haute « OK, ma facturation elle me saoule, je vais régler ça ce mois-ci » et en parler à quelqu’un.

Pas « faudrait que », pas « un jour je ».

Maintenant.

Et c’est là que ça bouge comme ça a bougé pour eux.

Pas parce que t’as soudainement toutes les réponses, mais parce que ça ouvre la porte du changement et de la vraie recherche de solutions.

Et quand tu fais ça, tu ne peux plus te planquer ou te faire piéger par un gros truc jaune qui en a après ton porte monnaie.

Ce tractopelle il reviendra toujours avec sa promo, son urgence et surtout les doutes qu’il vient te mettre dans la tête.

Mais quand ta décision est prise ? Vraiment prise ?

Là, la promo devient une opportunité qui sert ce que tu as déjà décidé.

Pas une décision forcée qui te pousse à acheter un rétro-projecteur dont tu n’as pas besoin.

C’est tout pour aujourd’hui et c’est déjà pas mal !

A très vite 🚀
​JP

⚠️ Rappel : Le jeudi 4 décembre à 12h30, le Débrief du Jeudi est GRATUIT et ouvert à tout le monde. Clique ici pour nous rejoindre sur Zoom jeudi, j’espère t’y voir.

P.S. pour les Abonnés : Vous avez vu que j’ai réussi à placer « tractopelle » dans la Newsletter de cette semaine :-p

P.S. bis : Il me reste 2 places pour le Coaching Business Doctor du mois de Janvier